L'Art italien : du IVe siècle à la Renaissance
Auteurs   Morel, Philippe (Auteur)
Edition  Citadelles & Mazenod : Paris , 1997
Collection   L'art et les grandes civilisations
Collation   615 p.
Format   32 cm
ISBN   2850880704
Langue d'édition   français
Sujets   Art italien : 1300-1599
Catégories   Arts
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Réservation
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Médiathèque 1139207816011 709.45 MOR Adulte / Réserve 2Disponible
Résumé : Alors que l'on a vu fleurir ces dernières années nombre d'études savantes ou de monographies éclairées consacrées aux écoles et artistes italiens, aucune étude d'ensemble n'a été réalisée depuis plus de quarante ans sur les arts en Italie ! Cet ouvrage (qui sera suivi d'un second volume) constitue donc l'unique histoire générale actuelle sur l'art italien. Sa rédaction a été confiée à une jeune équipe internationale d'historiens de l'art : ils développent une histoire cohérente et continue d'un art qui puise ses racines dans l'Antiquité et les invasions dites barbares, pour donner naissance au monde occidental moderne. Du IVe siècle à la Renaissance, le premier volume couvre plus de dix siècles d'art, jusqu'à l'apogée de la peinture italienne des XVe et XVIe siècles, avec les Raphaël ou Titien. Le second volume s'ouvre avec les débuts de l'architecture de la Renaissance, auprès des architectes Alberti ou Brunelleschi, pour nous emmener vers le baroque, et jusqu'aux années 1900. Comment comprendre ce moment d'incomparable éclat qu'est la Renaissance italienne sans connaître les siècles qui l'ont précédée, depuis la chute de l'Empire romain ? A travers tout le Haut Moyen Age, ce livre parcourt la péninsule, de Milan à Rome, de Ravenne à Palerme. Le lecteur assiste à la prise du pouvoir par les communautés religieuses ou civiles, reconstruisant sur les ruines de l'Empire des cités qui donneront naissance aux principautés, duchés ou républiques. C'est l'occasion de retrouver les grands noms de Giotto, Botticelli, Michel-Ange, Donatello ou Giorgione, mais aussi des artistes moins connus, ainsi que les nombreux créateurs anonymes qui ont façonné le visage de l'art italien tout au long du premier millénaire. Des premières années du XVe siècle à l'aube du XXe, cinq siècles de l'histoire des arts en Italie se déroulent sous les yeux du lecteur, au long des pages de ce livre qui vient combler une lacune, à l'instar de L'art italien, du IVe siècle à la Renaissance. C'est l'occasion de réévaluer l'une des plus prestigieuses civilisations artistiques occidentales, en allant au-delà de visions souvent touristiques, voire de clichés. Les auteurs réunis par Philippe Morel frappent par leur diversité : le parti-pris - le pari ? - a été de laisser a chacun la plus grande indépendance dans les limites de la chronologie qui lui a été réservée. Si cette équipe internationale rassemble Allemand, Américain, Français ou Italien, chacun porte en lui une profonde connaissance de l'Italie, à travers de longs séjours, à Milan, Florence ou Rome. Le livre s'ouvre sur l'histoire de l'architecture de la Renaissance, que Hans Hubert édifie sous nos yeux, des premières constructions florentines de Brunelleschi vers 1420 aux grands chefs-d'œuvre de Michel-Ange et de Palladio. Elizabeth Cropper nous fait ensuite pénétrer dans l'univers baroque, lorsque la peinture abandonne le maniérisme pour retourner vers la réalité : c'est la rencontre des Carrache et de l'école bolonaise, et de personnalités spectaculaires comme Caravage. Grand connaisseur du XVIIIe siècle, Christian Michel rappelle que cette époque exalte l'œuvre d'art totale, au sein de laquelle architecture, peinture, sculpture ou arts décoratifs se mêlent intimement, pour créer une esthétique de la splendeur. Par effet de balancier, la découverte de sites antiques, au cours du Settecènto, permet l'éclosion du néoclassicisme. Fernando Mazzocca fait revivre le cosmopolitisme italien de ces années, où les artistes venaient de l'Europe entière, tout comme les hommes de pouvoir, ce dont témoignent l'épopée napoléonienne ou la Restauration des Bourbons. Enfin, Annie-Paule Quinsac brosse un vivant portrait du bouillonnant XIXe siècle, qui donne des informations nouvelles tant sur le romantisme que sur le vérisme des années 1860, sur les macchiaioli (mouvement parallèle à l'impressionnisme), ou sur le symbolisme et le divisionnisme. La photographie est une autre des révélations de ce livre qui se referme sur l'annonce de la révolution picturale apportée par le futurisme, au début du siècle.