Résumé : Dans ses 'Satires', l'auteur attaque les gens en vue dans la société de son époque, la plupart du temps des auteurs qu'il considère comme ses concurrents. Dans ses 'Epîtres', Boileau traite des idées et de la critique littéraire (' Epîtres' VII, IX et X). Certaines ne sont que des louanges de courtisans (III et XII). Celles qui gardent le plus de fraîcheur sont celles qui parlent de lui (V, X et XI). Dans son 'Art poétique' (1674) Boileau parle de l'art des vers en général (Ier chant). Puis il passe à l'étude des petits genres poétiques (IIème chant). Dans le IIIème chant, il aborde les grands genres : l'épopée, la tragédie, et la comédie. Enfin, il revient à l'individuel pour dire quelles doivent être les moeurs de l'écrivain (IVème chant). Le lutrin est un poème épique dénonçant la lâcheté des institutions; En l'occurrence, les chanoines de la Sainte-chapelle, plus préoccupé de leur dîner, de leur paraître, de leur position sociale, que des missions que leur a confié l'église. Pour réduire l'influence du chantre de la dite chapelle, que tous s'accorde à trouver de plus en plus contraignante pour leur personne, et redonner au trésorier, dont ils sont partisans, la place qu'il mérite, cette collectivité de lâches décide de sortir un vieux lutrin de la sacristie, de le remettre à sa place de façon à ce qu'il cache à la foule des fidèles le chantre honni. Mais qui se chargera de cette basse besogne ? Un poème très actuel sur la responsabilité individuelle et collective, le courage et la lâcheté.