Stylus
Auteurs   Sheller, William (Auteur)
Edition  Mercury , 2015
Matériel Accompagnement   1 livret
Langue d'édition   français
Catégories   Chanson française
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque 1781600011397 099 SHELAdulte / DiscothèqueDisponible
Contient :
Youpylong
Une belle journée
Bus Stop
Sweet Piece
Les enfants du week-end
Comme je m'ennuie de toi
Petit pimpon
Intermezzo
Les souris noires
Walpurgis
Résumé : Les albums se suivent, à quelques années de distance tout de même, mais ne se ressemblent pas dans l'oeuvre de William Sheller. À l'exact opposé du fourmillant Avatars paru en 2008, qui brassait un large éventail de sonorités, cette treizième partie se situe dans la veine d'Épures (2004). Sans en adopter complètement le strict habillage piano-voix sans rien autour, Stylus est démangé par l'envie de concision et d'intimité. Dix pièces servies en trente minutes dans un écrin de musique de chambre, tel est le régime que s'impose le compositeur qui joue depuis quatre décennies dans la catégorie supérieure de la chanson française. Pour autant, l'exercice de style n'engendre pas la monotonie, comme en témoignent les premiers accords de Youpylong , dont la mélodie sautillante appelle le timbre alto du chanteur. De concert, Une belle journée signe un moment poétique à savourer en toute simplicité. La mélancolie n'est jamais éloignée du bonheur quotidien chez Sheller. Après la parenthèse lyrique et attentionnée de Bus stop , elle reprend ses droits dans la romance sans paroles de Sweet Piece . En parfaite conjonction, cet intermède instrumental dans la manière romantique introduit l'un des morceaux majeurs de l'opus, Les Enfants du week-end , nouvel édifice discret à ajouter au répertoire consistant du chanteur. Celui-ci en profite pour ressortir des tiroirs une magnifique mélodie de son premier album, Comme je m'ennuie de toi , dépouillée de ses artifices rock'n'dollars d'alors. Assise au piano, près du duo violon-violoncelle, elle n'en est que plus belle. De style, ce retour aux souvenirs des vertes années n'en manque guère.

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