Châteaux forts et féodalité en ÃIle de France
Compl. Titre  du XIe au XIIIe siècle
Auteurs   Châtelain, André (Auteur)
Edition  CRÉER : Nonette , 1983
Collection   Patrimoine
Collation   507 p.
Illustration   ill., couv. ill. en coul.
Format   26 cm
indice Dewey   944.34
ISBN   2-902894-16-3
Prix   245 F
Langue d'édition   français
Sujets   Châteaux forts -- France -- ÃIle-de-France (France)
Catégories   Géographie / Histoire
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque 1177477816010 944.34 ChatAdulte / AdultesDisponible
Résumé : Les châteaux forts, pour mieux connus qu'ils deviennent peu à peu de nos jours, ne constituent pas moins pour une bonne part une catégorie d'édifices encore inégalement familière à nos curiosités d'aujourd'hui. Dressés en très grand nombre au cours des cinq siècles qui précèdent les temps modernes, ils ont subi plus que tout autre construction monumentale, les destructions et les avanies. Cependant il demeure en bien des régions une assez appréciable variété de leurs vestiges pour nous permettre de retrouver l'évolution de la construction militaire qu'il est intéressant de suivre parallèlement à celles des domaines féodaux. Parmi toutes les provinces que firent la France, la région s'étendant autour de Paris, et qui ne s'appela que bien plus tard Île de France, est une de celles où l'on peut le mieux suivre cette double évolution. Moins connue pour ses châteaux forts que l'Auvergne, les Vosges ou les Corbières, les siens seraient peut-être plus célèbres s'ils étaient plus éloignés de la capitale ; cette région offre néanmoins un champ d'investigation passionnant pour le visiteur attentif. Le noyau de ce territoire est, bien entendu, formé par l'essentiel du domaine royal des premiers Capétiens ; toutefois nous arrêtant au Gâtinais, nous n'y comprendrons pas l'Orléanais trop éloigné et d'ailleurs pauvre en fortifications. A l'Ouest, les confins du comté de Blois-Chartres et du duché Normand marqués par l'Eure et l'Epte, nous borneront aisément, mais nous inclurons ici le Drouais toujours resté dans l'orbite royale, même lorsqu'il eut ses comtes particuliers. Au Nord et à l'Est, il est plus aisé d'énumérer les pays inclus dans cette étude que de préciser une frontière invisible sur le terrain et dans l'histoire ; le Vexin français, le Sud du Beauvaisis, les comtés de Beaumont et de Clermont, le Valois, le Tardenois, la Goële et les deux Bries, française et champenoise, se trouveront compris à l'intérieur de nos limites qui suivent approximativement une ligne joignant Gisors, Gournay, Beauvais, Compiègne, Soissons, Dormans, Montmirail, Nogent-sur-Seine, Château-Landon, Pithiviers, Dreux, Vernon. A l'intérieur de ce périmètre on rencontre un nombre encore respectable de vestiges ou de constructions militaires érigés tout au long des époques qui jalonnent le Moyen Âge. En parcourant l'inventaire que l'on peut faire des châteaux forts de l'Île de France et de leurs sites encore visibles, une constatation s'impose : leur diversité, correspondant à l'étendue de temps pendant lequel ils furent élevés, permet de suivre assez complètement toute l'histoire de la construction militaire médiévale ; depuis les premiers châteaux de pierre jusqu'aux derniers perfectionnements qu'imposèrent les progrès de la poliorcétique lors de l'apparition de la poudre.
Notes : Bibliogr. p. 477-488. Index

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