Résumé : Le monde des adultes est un monde bavard. Titus, fais ci, Titus dépêche-toi... Une foultitude de mots d’injonction, d’urgence... C’est qu’il agace les adultes, Titus, avec ses rêveries et sa façon de prendre son temps ! Le gamin, tranquillement, prend les grands moyens - dans un album très grand format- pour nous montrer, avec ses propres mots -lui qui privilégie habituellement le silence et l’observation-, l’importance de se laisser aller à une certaine langueur. Ce qui sonne comme un manifeste se clôt sur une mise en garde : “Les grands sont trop GRANDS pour habiter dans mon pays à moi.” Alors Titus continuera de voir la vie en couleurs et en grand, mais les adultes, ombres d’eux-mêmes, doivent cesser de se protéger du néant avec les mêmes mots vides de sens. Allons... il est si bon d’écureuiller, de lézarder, de nuiter…