To Pimp a Butterfly
Auteurs   Lamar, Kendrick (Auteur)
Edition  Interscope records , 2015
Langue d'édition   français
Catégories   Slam, Rap, Hip-hop
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque 1781600004191 290 LAMAAdulte / AdultesDisponible
Résumé : Il est rarissime qu'un artiste sorte coup sur coup deux albums d'une qualité exceptionnelle. C'est ce qu'accomplit le Californien Kendrick Lamar en donnant, trois ans après, une suite à Good Kid, M.A.A.D. City. Ce genre d'exploit place Kendrick Lamar au niveau de grands noms du rap. To Pimp a Butterfly résume en effet à lui seul pas loin de trente-cinq années de rap, qu'il soit East Coast ou West Coast. Le morceau qui résume l'état d'esprit du disque est évidemment King Kuta , qui utilise à bon escient des sons de Michael Jackson ( Smooth Criminal ), James Brown ( The Payback ), Jay-Z ( Thank You ) et Parliament ( Give Up the Funk ), dans une débauche de basses assassines idéales pour payer son tribut à ces géants. Sa filiation clairement établie, Kendrick Lamar peut laisser libre cours à sa fantaisie sur Institutionalized , avec Snoop Dogg, Bilal et Anna Wise. Un morceau de hip-hop pur sucre largement digne de Jungle Brothers et Arrested Development. Kendrick Lamar n'oublie pas une touche de jazz rap sur Momma , ni la critique sociale sur How Much a Dollar Cost , basé sur le sample plus que malin de Pyramid Song de Radiohead. Ne reculant devant rien, le natif de Compton (l'une des banlieues les plus dures de Los Angeles) remet au goût du jour la hargne de Niggaz With Attitude (N.W.A.) à travers The Blacker the Berry . Rarement un album de hip-hop n'aura embrassé autant de styles que To Pimp a Butterfly, sans que ces divers hommages non déguisés ne sonnent comme de paresseux emprunts. Au contraire, avec plus de trois décennies de recul, To Pimp a Butterfly s'écoute tel un audiobook qui raconterait l'histoire du rap.