Les enfants des cornacs
Titre origine  Elefantpassernes bùrn
Compl. Titre  roman
Auteurs   Hùeg, Peter (Auteur)
Struve, Anne-Charlotte (Traducteur)
Edition  Actes sud : Arles , impr. 2011
Collection   Lettres scandinaves
Collation   364 p. 1 vol.
Illustration   couv. ill. en coul.
Format   24 cm
indice Dewey   803
ISBN   978-2-7427-9940-4
Prix   23 EUR
Langue d'édition   français
Langue d'origine   danois
Catégories   Romans
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque 1465947816012 R HOEGAdulte / Disponible
Résumé : Des enfants partent à la recherche de leurs parents mystérieusement disparus. Confrontés à un monde imprévisible où prédominent les frasques insolites des adultes, ils se retrouvent aspirés dans une folle aventure qui leur vaut des rencontres absurdes à la Lewis Carroll. Un roman carnavalesque et désopilant émaillé d’une quête spirituelle et existentielle éléphantesque… Les Enfants des cornacs est l’histoire de Peter, quatorze ans, habitant l’île fictive de Fino, fils du pasteur local et d’une mère à la fois organiste et consultante en travaux agricoles. Lors d’une visite de Peter et de sa sœur Tilte chez leur grand frère, étudiant à Copenhague, leurs parents disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Censés se rendre à la Gomera, ceux-ci n’auraient jamais quitté le pays. Ils ont déjà fait l’objet d’une enquête deux années auparavant et ont été placé en arrestation provisoire pour escroquerie, après avoir voulu accomplir un miracle lors d’un service religieux. Encore mineurs, Peter et Tilte se voient internés dans le centre de réinsertion de Finø, mais parviennent à s’en échapper dans l’espoir de retrouver leurs parents avant la police. Menant leur propre enquête, ils découvrent alors une pièce secrète dans le presbytère, qui les met sur la piste d’un crime de grande envergure que leurs parents semblent sur le point de commettre. Peter Hoeg nous offre une fable fantastique qui met en scène des protagonistes hauts en couleur projetés dans des situations étranges et insolites. Dans le style encyclopédique qu’on lui connaît, il laisse libre cours à son imagination et nous offre une profusion de détails et d’anecdotes cocasses. Malgré son provincialisme, Finø semble être une sorte d’île idéale sur laquelle de singuliers habitants vivent dans une harmonie qui rappelle le monde des contes de fées. Même si y coexistent des bons et des mauvais, ces derniers ne sont jamais si mauvais qu’il n’y paraît. Dans cette fable philosophique désopilante, on rencontre une multitude de personnages issus de milieux et de croyances très différents, des univers surprenants se confrontent dans un tumulte burlesque. On se laisse volontiers porter par ce voyage extravagant, toujours guidé par la voix de Peter qui, par son recul et la maturité de ses réflexions, s’apparente plus à un vieux savant qu’au jeune adolescent qu’il est.